Non à l’urbanisation du Triangle de Gonesse !
Malgré l’abandon du projet de mégacentre commercial et de loisirs EuropaCity en 2019, le gouvernement, par l’intermédiaire du Préfet, s’entête à urbaniser les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Toujours sans projet d’urbanisation, elles peuvent être préservées.
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Depuis le premier recours déposé en 2016, grâce à votre générosité, le CPTG a pu financer les différentes procédures juridiques. Nous vous en remercions chaleureusement. Mais actuellement nous puisons dans nos réserves.
Pour 2025, nous évaluons nos dépenses en frais juridiques à hauteur de 25000€ . C’est pourquoi nous faisons une nouvelle fois appel à votre générosité par une nouvelle campagne de dons de 25 000 €.
Merci de répondre à notre nouvel appel à dons. Ceux-ci sont essentiels pour nous permettre de continuer à financer nos actions en justice et à rémunérer très modestement le travail de nos avocats.
Afin que les dons puissent être suivis d’un reçu fiscal, ouvrant droit à déduction fiscale, le CPTG a mandaté “Les Amis de la Terre Val d’Oise”, membre du CPTG, afin d’en assurer la gestion administrative, avec le support de HelloAsso.
Vous pouvez faire un don au CPTG par internet sur le site HelloAsso des Amis de la Terre Val d’Oise :
Vous pouvez également adresser vos dons au CPTG par chèque via les Amis de la Terre Val d’Oise :
Les Amis de la Terre Val d’Oise
1 bis, rue Morisset
95170 Deuil-La Barre
à l’ordre de : Les Amis de la Terre Val d’Oise
( Merci de préciser au dos du chèque : CPTG )
Vos dons ouvrent droit à déduction fiscale (66% du montant). Un reçu fiscal vous sera adressé.
Rappel des faits
Depuis 2011, le CPTG lutte contre l’urbanisation des terres du Triangle de Gonesse (670 ha d’excellentes terres agricoles aux portes de Paris) par le projet de mégacentre commercial et de loisirs EuropaCity et sa ZAC (Zone d’aménagement concertée) portée par le gouvernement et le conseil régional qui président Grand Paris Aménagement.
La mobilisation citoyenne et les actions en justice ont permis d’obtenir l’abandon d’EuropaCity, et la réduction de la ZAC de 300 à 110 ha. La construction de la ligne 17 nord du métro express et de la gare du Triangle de Gonesse menacent gravement l’avenir des terres agricoles du Triangle de Gonesse, mais ne suffisent pas pour intéresser les promoteurs. Le chantier de la gare reste en plein champ.
Pour espérer attirer les bétonneurs, le préfet du Val d’Oise prépare la création d’un échangeur sur le BIP qui longe au sud la future ZAC de 110 ha pour attirer des entrepôts de logistique. Ce serait le coup fatal contre les terres nourricières du Triangle de Gonesse.
Les élu.es qui ont considéré qu’EuropaCity valait bien la destruction du patrimoine nourricier du Triangle de Gonesse, auront alors à prendre leurs responsabilités.
C’est tout l’enjeu des prochains mois et années.
A l’automne 2022, la Société du Grand Paris a descendu un tunnelier dans un trou creusé au milieu des terres. Les rails sont actuellement posés dans la partie souterraine entre Le Bourget et le Triangle de Gonesse, les travaux continuent vers le nord pour rejoindre en aérien la gare du Parc des Expositions du RER B.
Pour empêcher l’urbanisation, nous avons déposé deux recours en 2024 :
- contre le permis de construire de la gare en plein champ du Triangle de Gonesse maintenant devant le Conseil d’état,
- contre la modification n°1 du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville de Gonesse qui autorise une gare au milieu de nulle part, indépendamment de l’opération d’ensemble de la ZAC. Elle peut se faire, juridiquement même si elle ne servirait à personne. Quatre jours après cette modification du PLU, votée en septembre 2018 par le conseil municipal de Gonesse, le Préfet du Val d’Oise a honteusement signé le permis de construire de la gare. Ce recours est actuellement à la Cour administrative d’appel de Versailles.
En 2025 nous allons introduire de nouveaux recours au Tribunal administratif de Cergy :
- contre la création de la nouvelle ZAC de 110 ha, après l’annulation de la ZAC de 300 ha,
- contre la Cité scolaire prévue sur les terres agricoles du Triangle de Gonesse pour justifier la gare au mépris de la santé des élèves et du personnel,
- contre le permis de construire d’un lotissement sur la friche hospitalière de Villiers-le-Bel, au lieu d’y construire la Cité scolaire (collège, lycée, lycée agricole)
- contre le projet d’échangeur pour accéder à la future ZAC de 110 ha.