Avec l’aimable autorisation de Maxime ROUESNEL, nous vous proposons de découvrir la démarche et le processus de conception de cette coopérative agricole pour le Triangle de Gonesse.
Projet alternatif au centre commercial EuropaCity
Projet de fin d’études soutenu par Maxime ROUESNEL
le 8 février 2018
École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de PARIS-Val de Seine
DE2 Écologie(s) : Écologies urbaines
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“Ce projet se présente comme une alternative à l’urbanisation du Triangle de Gonesse, enclave agricole située dans le nord du Grand Paris, entre les aéroports de Roissy Charles de Gaulle et du Bourget, aux frontières actuelles de la métropole. Cette urbanisation, dont le fer de lance est le centre commercial EuropaCity, se ferait au détriment de terres agricoles d’excellente qualité.
Ce projet propose à échelle urbaine une redynamisation de l’espace agricole, en convertissant la monoculture intensive en une polyculture de proximité, biologique, favorisant la biodiversité et indépendante des intrants, paysagée et capable d’offrir aux habitants des communes proches de l’alimentation de qualité, ainsi qu’un cadre de qualité pour leurs promenades.
Le projet architectural consiste en une coopérative agricole, qui allie au programme logistique des ateliers de transformations des produits, un espace de vente sur place, un restaurant, une pépinière, une écurie, une basse cour et des jardins partagés.
Cette coopérative est vue comme un lien entre la ville et la campagne, dans un nouveau rapport symbiotique à même de répondre aux enjeux du XXIème siècle.” (4ème de couverture p. 142).
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“Ce projet de fin d’études fait le pari d’une redynamisation agricole du Triangle de Gonesse, vers une agriculture plus locale, moins gourmande en énergie et en intrants, moins polluante, et favorisant la biodiversité.
Au moment où la question de l’agriculture urbaine est sur toutes les lèvres, pour assouvir un besoin de nature et assurer l’approvisionnement d’une population de plus en plus urbaine2, il a semblé intéressant de revenir à une forme ancestrale d’agriculture, qui a déjà existé à Paris sous la forme de ce qu’on appelait la ceinture maraîchère.
Pour réaliser ce projet, je me suis appuyé sur des références bibliographiques, des visites de site, et des rencontres avec des acteurs du monde agricole.” (p. 5)
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Ce rapport constitue une défense et illustration du “cercle vertueux où l’agriculture favorise la biodiversité qui elle-même favorise le rendement agricole et l’intérêt des habitants. Ce dernier favorise en retour les débouchés des produits agricoles. Au sein de ce cercle, urbanisme, paysage et architecture sont des clés pour en tisser les liens.
En densifiant et en mixifiant le tissu urbain et en appliquant ce type de projet tout autour du Grand Paris, on pourrait générer une lisière urbaine active et désirable, incitant à limiter l’étalement urbain et générant des espaces verts de proximité tout en fournissant des produits locaux aux urbains.” (extrait de la Conclusion p. 53).
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