Europacity : «Les élus du Val-d’Oise y sont très favorables, pas ceux de la Seine-Saint-Denis»
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—Alors que le débat public sur le projet géant du groupe Auchan arrive à mi-course, Claude Brévan, présidente de la commission spéciale, fait le point sur des échanges délicats entre un maître d’ouvrage qui joue gros et les associations de défense de l’environnement.
Europacity : «Les élus du Val-d’Oise y sont très favorables, pas ceux de la Seine-Saint-Denis»
Encore peu connu du grand public, le projet Europacity, que le groupe Auchan voudrait implanter au sud de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, est un ovni d’une nature urbaine inédite en France. Sur 80 hectares, avec un investissement de 3 milliards d’euros, ce mélange de commerces, loisirs, culture, hôtels et espaces publics n’a aucun précédent en France. Il doit atterrir sur le triangle de Gonesse, à la frontière de la Seine-Saint-Denis et du Val-d’Oise, sur des terres aujourd’hui agricoles mais ouvertes à l’urbanisation depuis des années. Les opposants au projet, soit la plupart des grandes associations de défense de l’environnement, lui promettent un avenir à la Notre-Dame-des-Landes, avec protestations et occupation. Alors que seuls les écologistes locaux s’étaient manifestés durant les premiers mois, les grandes associations nationales ont fait masse lors de la première réunion du débat public le 17 mars. Ce débat public, obligation légale pour les projets de plus de 300 millions d’euros, se poursuit quand même sans trop de vagues. A mi-course, alors que se tient ce mercredi soir une réunion publique à Sarcelles sur le modèle économique du projet, la présidente de la commission particulière, Claude Brévan, fait le point.
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