Après l’abandon du projet Europacity, si bien prévendu, après l’abandon du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, si ancien mais semblant impossible à arrêter, après l’arrêt du projet d’accueil de l’Exposition Universelle, et sa belle boule sur le plateau de Saclay, de cet espoir d’un changement de cap, on en reparle le soir dans les chaumières …
Tout le triangle était libéré ? Non, il restait un projet dans les cartons du Grand Paris : une gare en plein champs, qui devrait attirer, comme toutes les gares dans la prairie de la conquête, le béton et le bitume, les entrepôts et les bureaux, dans une ZAC déserte après 17h59 (ah oui, pas d’habitation, on est quand même sous les pistes de Roissy et du Bourget).
Alors les défenseurs des terres de Gonesse ont bien compris que cette gare ne devait pas se faire. Et à sa place, ici comme dans toute ceinture alimentaire autour des agglomérations, il faut installer de quoi valoriser localement ces terres, comme le précisent les projets de CARMA, nos compères de la première heure !
Cette histoire va maintenant accélérer … Après le Serment le 17 janvier, après l’assemblée des copropriétaires le 31 janvier, et sans réponse quant à l’abandon du projet de gare dans les champs, une occupation est en cours depuis le 7 février !
Ah, si les “non” des décisions gouvernementales étaient clairs et complets, nous ne serions pas ici, dans la droite ligne des occupations et autres ZAD … Ah, si les brillants décideurs pouvaient s’associer aux recherches et décisions de “la base”, nous serions ensemble dans les terres, à s’occuper des semailles et des bosquets …
N’hésitez pas à venir, chers copropriétaires ; à défaut, vous pouvez commenter cet article !
Tout le pouvoir aux jardiniers ! ;o)