Le 8 avril 2020, en plein confinement, la ZAD de la Dune a été violemment expulsée. Aux ordres, dans la lignée de leurs saccages de Notre Dame des Landes et de toutes les autres ZAD, des gendarmes accompagnés d’hélicoptère et de drones ont extrait les occupant·e·s confiné·e·s pour les disperser dans toute la Vendée. Un groupe de « bénévoles », préparé et encadré par les services techniques municipaux, a alors eu les mains libres pour détruire, notamment par le feu, tous les biens des zadistes éloigné·e·s, sous le regard d’une petite foule regroupée sans respect de la distanciation sociale…
Le CPTG s’indigne des moyens exorbitants et coûteux déployés par la gendarmerie (pour arrêter moins de 20 zadistes !) et des procédés mis en œuvre à leur encontre. Il dénonce fermement l’instrumentalisation par le maire d’une partie de la population, dont les méthodes extrêmes pour détruire par le feu quelques cabanes et camions aménagés évoquent de terribles échos.
Face à ce GPII d’un temps que l’on croyait révolu, le CPTG apporte son soutien aux expulsé·e·s et appelle à se mobiliser et continuer l’opposition à ce projet de port.