Le mercredi 29 mars (voir l’annonce) nous nous sommes rassemblé·es à une petite centaine devant la préfecture avec les signataires de la lettre ouverte relative au projet de Cité scolaire. Elle est signée par le CPTG, des associations, des élu·es, des syndicats d’enseignant.es, des médecins soulignant l’absurdité d’installer une cité scolaire sous le bruit des avions sur le Triangle de Gonesse.
Nous avions envoyé une demande d’audience au préfet du Val d’Oise, mais celui-ci n’a pas daigné nous recevoir, ni même nous faire recevoir par un membre de son cabinet.
À croire que le pouvoir, à tous les échelons, n’entend plus, ne voit plus et ne parle plus.
Qui peut pourtant croire qu’on peut indéfiniment passer par-delà toutes les contestations ? Un simple sondage de rue permettrait aux “autorités” de constater que les habitant·es des territoires de l’est du département n’aspirent pas à plus de béton à la place des terres agricoles, qu’elles et ils souhaitent comme les habitant·es des villes “bien nées”, voir leurs enfants étudier dans des endroits agréables et non loin de tout.
Pour eux et pour nos associations porteuses de solutions plus respectueuses de la population et de sa qualité de vie, nous exigeons plus de considération.
Et nous multiplierons les initiatives contre ce projet inepte de cité scolaire sous les avions, jusqu’à ce qu’on nous entende.